BLOG D'ANAÏS par Gérard CABANE

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182 - REVOLTE

Le vent !

Le vent qui rafale, qui gronde et fait rouler les nuages comme une division de panzers à l'assaut des champs du ciel.

Le vent qui dézingue, qui hurle aux coins des rues en déshabillant les platanes mieux qu'une effeuilleuse glauque dans un bastringue minable.

Vent insoumis, libre, furieux, avide de liberté, vent aérien, pur et désordonné, cassant mais aussi nettoyeur des miasmes accumulées.

Vent de révolte qui monte dans ses multiples clignotants jaunes que des élites urbaines collent au feu rouge pour mieux les contenir, pour mieux les asservir, enfin quoi, pour les museler.

 

Il en est des forces disparates comme d'un virus qui se propage et se transmet, un mal pour un bien, une douleur dans l'enfantement, une naissance de travers.

Mais une naissance.

Quand on assène des coups de marteau sur un clou fatigué ce dernier casse au lieu de s'enfoncer, et aujourd'hui, vous, moi, d'autres encore, beaucoup d'autres ont rompu les amarres qui les retenaient.

Parce que nous sommes fatigués, usés de servir de pompe à fric, désemparés de cette gabegie qui fait que quelques uns se gavent quand la majorité crève de ne pouvoir vivre décemment, juste décemment.

 

Que voulez-vous, quand dans un pays des taxes succèdent aux taxes, des impôts aux impôts et que, parallèlement, des ministres s'augmentent et vivent luxueusement, quand dans un pays travailler veut dire survivre, se chauffer devient un luxe et prendre une voiture c'est faire du tourisme, quand dans un pays les SDF crèvent, les vieux vont à la soupe populaire, les couples vivent en horaires décalés pour qu'un peu de fric rentre, quand d'autres, intrusifs, reçoivent logements, couverture maladie, centre d'accueils et tout le bastringue, ça ne peut pas tenir.

Oui il faut aider, oui il faut protéger ceux qui, ailleurs, risquent leur vie, mais pas au détriment de son peuple, surtout quand ce peuple est épuisé.

Alors le vent se lève et s'enroule de plus en plus vif, de plus en plus fort jusqu'à faire tomber les châteaux de cartes dans lesquels les pseudos "élites" se sont réfugiées.

 

Nous en arrivons au point de rupture et, comme à chaque fois - l'histoire est toujours la même n'est-ce pas - ceux qui sont en charge de prendre des mesures, nient, contestent, mieux même, ils se moquent et dénigrent.

Louis le seizième….

Alors la France n'a plus de chef, plus de guide, plus de lumière.

Et c'est la chienlit avec sa cohorte de journalistes à la botte, ses escadrons de députés incompétents, ses syndicats perfusés, ses "capitaines" d'industrie terrés mais  tout de même inquiets que d'un feu de paille cela devienne un incendie majeur.

C'est la peur qui change de camp, c'est une morne plaine qui prépare à Waterloo, le chant d'un cygne qui se voulait blanc alors que l' âme était noire.

C'est, enfin, la tectonique des plaques avec le mouvement irréversible du bas qui prend le dessus.



18/11/2018
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