BLOG D'ANAÏS par Gérard CABANE

J'ai toujours considéré, pensé et ressenti au plus profond de moi-même qu'un humain (homme/femme) n'est pas plus inférieur ou pas plus supérieur à un autre humain (homme/femme). Je veux dire par là que ce n'est pas l'enveloppe qui importe mais l'intérieur. Et, pour être plus précis au cas où je ne serais pas assez clair ce n'est pas la couleur de la peau qui me fait apprécier les personnes mais leur intelligence, leur tolérance ou bien d'autres choses encore. Autrement dit que les êtres soient noirs, blancs, basanés, jaunes ou verts je m'en fous complètement. L'important c'est qu'ils ne soient pas cons.

Ceci étant posé je vais pouvoir maintenant me lâcher.

Et donc me faire allumer car dans notre génération de repentance et de bons pensants, dans cette société où chacun doit être à l'unisson du "politiquement correct" je risque évidemment de, comment dirais-je.....dépareiller. Evidemment vous avez bien saisi que ceci n'est au fond qu'un fol euphémisme.

Mais d'abord commençons pas l'histoire de la grenouille.

Imaginez une batracienne toute guillerette évoluant dans une grosse et belle marmite. Mettez la dans l'eau chaude directement et elle sautera vite fait bien fait pour préserver ses cuisses. Mais si, tout doucement vous faites évoluer la température, si passant de l'eau froide vous attiédissez puis, tournant le bouton, vous portiez à petite ébullition, elle barbotera dans un premier temps, puis elle s'affolera, aura un comportement désordonné avant de mourir le ventre à l'air.

C'est  le phénomène de l'infusion qui précède celui de la diffusion avant le grand bouillon. 

En d'autres termes c'est exactement ce qui nous arrive.

Depuis des années nous nous habituons aux clans, aux sectes, aux religions d'un autre temps, aux deals et aux bandes qui vont avec, aux mosquées, pagodes, synagogues ou églises parallèles. Quant à celle que j'ai connue - je parle de l'église  catholique - elle est si rétrograde ( regardez la place des femmes, de l'avortement, du sida ) et si démagogue (les ors du Vatican avec les favelas et les banlieues pourries des grandes cités) qu'elle en devient pitoyable.

La religion est un opium, un narguilé que l'on nous colle dans la bouche pour que, comme la grenouille,  nous ne réagissions pas à la hausse évidente des températures de nos..."quartiers".

Mais ces "quartiers" justement avec nos "jeunes" comme souvent je l'entends, comment se comportent-ils, comment aiment-ils notre belle et bonne société ? En la bafouant, en l'insultant, en la violant, gardant volontairement comme un bouclier leur accent et leurs rites qui les agrègent. Alors, après avoir récupéré toutes les aides sociales possibles, fait des gosses au delà du troisième ( la prime n'est-ce pas, la prime ), vendu, revendu, braqué et autres petites cochonneries, vont-ils à la mosquée et prier, prier et prier encore car la religion dans ce cas là est une belle échappatoire pour expliquer l'inexplicable forfaiture.

Bien sûr il ne faut pas généraliser.

Il y a des cas particuliers.

Des cas.

Courageux.

Voyez-vous, on nous habitue, on nous lobotomise, on fait monter tout doucement la température et nous avalons, repus de nos RTT et de notre système social, ce qu'il y a dix ou vingt ans nous aurions refusé avec un bel ensemble si tout cela était arrivé d'un coup.

La grenouille vous dis-je, la grenouille !

Alors j'aime la beauté des cathédrales, je suis émerveillé par certaines mosquées, je rêve de Shéhérazade et des mille et une nuits, je suis encore sous le choc de certaines pages d' Aimé Césaire mais je ne supporte plus les religions qui fanatisent, divisent et pratiquent l'hégémonie pour le profit de quelques uns au détriment de la masse en général et, bien sûr, des femmes en particulier car, dans cette affaire sordide, ce sont elles qui morflent le plus.

Comme d'hab.

Allez, j'ai fini, rassurez-vous.

Vous pouvez maintenant reprendre le cours de vos activités.

Mais dîtes-moi, jusqu'à quand ?