BLOG D'ANAÏS par Gérard CABANE

BLOG D'ANAÏS par Gérard CABANE

200 - LA DEUX-CENTIEME NOTE

En général quand au théâtre on atteint un tel chiffre c'est un succès.

C'est champagne, petits fours et grand restaurant pour toute la troupe !

Ici, je serai plus modeste.

Mais, pour un blog littéraire, je suis heureux car ce n'est pas simple d'entrainer avec soi, qui plus est sur une longue durée, tout un volume de personnes qui viennent, reviennent, commentent, aiment ou n'aiment pas, mais enfin qui sont là pour lire, juste lire tout en témoignant au fil du temps leur attachement.

Alors, à tous merci.

 

Merci à tous les anonymes et les connus, les mal connus et les reconnus, les amis et les curieux, les couche-tard et les lève-tôt, tout un panel de personnes disparates mais avec un lien commun, un vrai lien, l'amour des mots et leur juste place dans une phrase musicale.

Vous avez été près de vingt-cinq mille en un peu plus de quatre ans à venir partager avec moi mes émotions, mes confidences et mes nuits si blanches, mes coups de gueule et mes chants d'amour, mes odes à la femme mais aussi mes douceurs. Je n'en connais qu'une poignée dans ce nombre qui m'étonne mais j'ai le sentiment de tous vous approcher, vous tutoyer, vous "sentir".

Il y a les "abonnés" petit socle redoutable de chauvinisme - et là je souris amicalement, vous le comprenez bien - socle sur lequel je m'appuie, puis il y a les "visiteurs" issus des réseaux sociaux ou du ciel, nébuleuse importante dont parfois se détache une étoile qui vient poser sur la page une trace de son passage, il y a les "informés" par un ami ou l'ami d'un ami, les curieux de hasard, les fausses routes et ceux qui, découvrant ma voie lactée, attendent le Trou noir.

J'écris pour moi c'est vrai mais j'écris pour vous, pour vous seuls qui me lisez en ce moment car je sais que nous avons en commun ces notes que j'appelle mes "arpèges" et qui, au fil des mots qui se suivent, se transforment en musique de vie.

Et j'écris toujours là-haut dans ma pièce perchée, assis à ma grande et longue table éclairée d'une vieille lampe au cordon qui pendouille pour qu'elle s'allume ou qu'elle s'éteigne. Les livres qui m'entourent sont ma muraille protectrice, les objets disséminés un peu partout sont les ombres de ma vie et la lumière blanche de mon ordinateur qui doit dater des romains m'ouvre toujours le chemin.

 

Actuellement ne cherchez pas mes livres, j'ai dénoncé mon contrat d'édition et suis redevenu propriétaire de mes droits.

Ils sont donc nulle part en attendant un autre port d'attache.

Mais au fond je m'en moque, tant de gens écrivent, tant de gens sont "publiés" pour n'écrire  que du vide, ne pas l'être me rajeunit et me singularise. J'aime trop la littérature pour écrire des brouillons.

Ainsi sont les cancres qui, se retrouvant au fond de la classe, inventent des mots précieux qui s'envolent dans le néant. Ceci étant j'ai trois livres en route qu'il va bien falloir que je termine ! Vous voyez je m'entraine toujours au cas où….

Et puis, au fond, je me sens tellement ailleurs….

 

Ce blog que je tiens et qui est mon fil rouge est "hébergé" dans une bonne maison, je m'y sens bien car plus près de vous. Il est géré par des gens compétents, présents quand je me plante dans les méandres de la technique informatique, et si vous êtes là c'est à eux aussi que je le dois.

Alors je ne sais pas ce que donnera la suite, je ne sais pas si les "centaines" de notes vont se démultiplier, ce n'est pas l'essentiel qui est ailleurs.

Et l'ailleurs c'est de vous sentir là, vibrant, lisant, râlant, souriant, enfin quoi, vivant, espérant et aimant les mots tendres, doux et forts, capricieux parfois mais toujours si proches.

A vous envelopper pour que la vie vous soit belle.



08/04/2019
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