BLOG D'ANAÏS par Gérard CABANE

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60 - LE MUNICH DES FEMMES

Entre Noël et le jour de l'an, à Cologne mais aussi dans la plupart des grandes villes allemandes des femmes se sont fait agresser.

Agresser et pour certaines violer.

Toutes ont subi des attouchements, des contraintes et autres cochonneries imposées par de petits mâles en groupes, mâles débarqués d'ailleurs, migrants mais bien petits.

Ces gens là agissent en groupe bien sûr, les prédateurs se nourrissant toujours de l'effet de masse.

Elles furent des centaines, oui des centaines à porter plainte.

Ailleurs des faits similaires se sont produits, notamment dans les pays du nord de l'Europe.

Plus récemment, en France, il est rapporté des cas identiques, isolés, mais répétés.

A Calais, les "réfugiés" mâles et sans femmes - comme si un homme digne de ce nom quitte par peur son pays en laissant son épouse et ses gosses - se tapent des tournantes et des viols sur  quelques créatures paumées faisant plus office de BMC (bordel militaire de campagne) que d'épouses attentionnées.

 

Dites-moi,  quid de nos médias ? Quelles réactions politiques ? Où sont les femmes proclamant  - à juste titre - l'égalité et le respect pour les femmes ?

Rien, l'omerta, le silence, la chape de plomb, le regard détourné et les parlementaires et journalistes trop occupés (la belle excuse) avec cette effarante question des "bi-nationaux" !

 

Plus généralement nous nous sommes habitués à l'avachissement de ce qui a fait la fierté de nos suffragettes, mères et grands-mères, je veux dire la mise sous  tutelle par une religion - la religion musulmane  notamment puisque c'est elle essentiellement qui envahit l'espace - de la "condition" féminine.

Simone de Beauvoir doit se retourner dans sa tombe.

Excisées à la chaîne, exclues du plaisir, des cafés et autres sociétés, pour certaines vendues, revendues, mariées de force, gamines pour des vieillards pisseux, les hommes de cette religion  les cantonnent aux cantines et à suivre la mule. Seule une minorité résiste tout en étant montrée du doigt, courageuse et désillusionnée.

Vous avez tous des exemples, vous savez tous ce qui se passe, mais on se tait, on fait comme si, on est politiquement correct, on ne fait pas d'amalgames, on a peur de se faire traiter de raciste, on recule, on se cache, on dit à demi-mot, on élude.

On est lâche.

 

Je suis toujours étonné que des femmes prônant des valeurs de gauche, c'est à dire des valeurs de libertés - comme si d'ailleurs la liberté n'était qu'une valeur de gauche  - ne se rebellent pas. Mieux même, ce sont les premières à excuser, à comprendre ou à se taire.

Je suis toujours surpris que des femmes fortes en gueule ne réagissent pas aux atteintes subies par certaines dans les pays de l'Islam quand elles défilent pour le mariage pour tous, l'avortement, le sexisme ou le harcèlement sexuel.

 

Derrière tout cela il y a l'idéologie, alors on transige, on tolère, on s'adapte, on baisse chaque jour un peu plus la garde là ou, justement, on ne devrait rien tolérer. Heures de piscines séparées, de prières, de consultations médicales, d'obstétriques, de tenues de bains et j'en passe la liste est bien longue, bien trop longue, il suffit d'ouvrir les yeux.

Alors dans ce Munich féminin, dans ce recul de ce qui fait la beauté, mais surtout l'intelligence sans égale de la femme, on se prépare par cette inertie à de  sombres lendemains car à vouloir tout comprendre et tout accepter, à ériger "l'autre" en frère alors qu'il n'est dans ce cas qu'assassin de nos valeurs on commet une erreur magistrale.

Et d'abord pour nos filles qui sont les femmes de demain.

 

 

 



10/02/2016
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